L.e. P.r.i.x. D.e. L.a. L.i.b.e.r.t.é.

Sachiki : Bonjour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Lecteurs : .....................................................................................................................................................................................
Sachiki : ... Hum... BONJOUR !
Lecteur 1 : ............. Qu'est-ce qu'elle veut celle là ?
Lecteur 2 : C'est qui ?
Lecteur 3 : Je la connais pas moi...
Lecteur 2 : Oh mais si ! C'est la créatrice du blog ! Tu sais la fille qui n'a pas donné signe de vie pendant plus de deux semaines !
Lecteur 3 : Naaan !!?? Sérieux, elle est pas morte ???!!!
Lecteur 1 : Et elle ose revenir la bouche en cœur comme si rien ne s'était passé !? Elle en a du culot, j'aurais honte à sa place...
Sachiki : Je vous entends vous savez ? ...
Lecteurs : Et alors !? Ô.o
Sachiki : TT____TT

Enjoy...


« Tu répondras à ma question demain... »

Je le sens frémir, il ouvre la porte et entre sans prendre garde aux remarques du professeur concernant notre retard. Je l'imite.
Une fois assis, j'entends mon voisin de droite, Neji, s'approcher pour me chuchoter :

- Qu'est-ce que tu foutais avec ce pauvre type ?
- ... Je m'amusais.


15h50. La journée est passée à une vitesse folle ! J'ai hâte de retrouver Akamaru et mon ordinateur chez moi. Être séparé d'eux est une vraie torture ! Il me reste encore deux heures au club de taekwondo, je les explose tous et je me tire !
Un petit sourire satisfait s'étire sur mes lèvres tandis que je me rends dans la salle d'arts martiaux. J'y retrouve Lee, toujours survolté et Naruto qui n'a pas décroché un mot depuis ce matin... C'est complétement contraire à son habitude. Je m'approche de lui et lui donne un coup dans l'épaule, d'abord surprit, il se met ensuite à grogner, ce qui me fait beaucoup rire. Je le connais depuis la petite école, s'il veut se confier il le fera, pas besoin de quémander.
Gaï-sensei fait une entrée... agitée... comme à son habitude et nous sommes contraints de l'écouter palabrer sur la fougue de la jeunesse et sur notre chance d'avoir encore des articulations en bon état... Le seul à être captivé par ce discours récurent reste bien entendus notre cher Lee.
Après une dizaine paris inatteignables, une centaine d'enchainements ridicules et quelques milliers de conneries articulées, tout cela conclus avec une pose ridicule consistant à sourire niaisement avec le pouce levé, l'entrainement commence enfin. Nous enchainons quelques prises basiques, faisons des mouvements d'étirement et quelques échauffements, puis vient l'heure des combats. C'est la partie que je préfère. Je me retrouve face à Tenten, la seule fille du cours. La première fois que je me suis trouvé contre elle, j'ai pensé que je la battrais en moins de deux, sans avoir à lui faire trop mal. Une fille de petite taille, deux petits chignons sur le haut de la tête, de grands yeux noisette... Je m'y suis laissé prendre... En réalité cette fille est une vraie furie ! En quelques prises d'une agilité folle, je me suis retrouvé éjecté. Je n'ai plus jamais reproduit la même erreur. Le duel commence, arbitré par Naruto. J'esquive, tente de porter des coups, en vain, nous sommes d'un niveau égal, il est dur de voir qui a l'avantage. Puis... Je fini par y arrivé. Une attaque mieux choisie qu'une autre et j'arrive enfin à l'atteindre. Elle est à terre et je remporte le match.

- Yahoo ! T'as vus ça !? Ça fait 6 matchs à 6, je t'ai rattrapé !!! He he !
- Tu oublies le premier de nos combats où je t'ai ratatiné comme une crêpe sans te laisser réagir... Dit-elle en se relevant.
- Quoi !? Tu plaisante !? Ça compte pas, je pouvais pas savoir que tu serais aussi... aussi...
- « Balèze ». C'est ça le mot que tu cherches.
- Aussi peu féminine ! Lancé-je comme illuminé.
- Je t'emmerde !!! Hurle-t-elle en m'assenant le revers de son poing sur la joue droite.

Je ris de bon cœur. Naruto, les jumeaux Sakon et Ukon, Tenten et moi somme de même niveau. Les plus forts sont Lee et Neji, et les plus faibles – ou devrais-je dire les moins forts compte tenu de notre niveau global – sont Haku, Jiroubou, Kidoumaru, Saï, Suigetsu et Tayuya. Nous sommes les plus jeunes du club, car nous avons aussi des sempaï. Les secondes années et les troisièmes années s'entrainent ensemble dans la salle voisine.
Un autre match commence, l'arbitre affronte le gagnant et le perdant arbitre. Naruto se plante devant moi, nous saluons et attendons le signal. Ses yeux ne sont pas aussi déterminés que d'habitude, sa bouche ne dévoile pas son habituel sourire confiant. Il y a vraiment quelque chose qui cloche. En réfléchissant à ça, je n'entends pas le son de la voix de Tenten nous disant de commencer le combat, j'ai juste le temps d'esquiver de justesse la tornade blonde s'abattant sur moi. Malheureusement, mon esquive est mauvaise, et je m'attends à tout moment recevoir un coup d'une puissance monumentale. Mais Naruto ne saisit pas sa chance. Je réagis alors aussitôt, reprenant en un quart de seconde une position convenable, je lui administre un coup de pied retourné, le faisant basculer. Il se rattrape cependant à une main et trouve le moyen de me faire un crochepied assez bien placé pour me faire tomber sur lui. Nos têtes se percutent et nous mettons quelques secondes à reprendre nos esprits. Une fois les idées claires, lorsque Naruto se rend contre de notre position, sa réaction me choque. Il rougit violemment, me repousse avec brutalité et me hurle dessus.

- Dégage ! Ca va pas nan ?!! Tu peux pas faire un peu gaffe ??!!
- ! ...

Je ne comprends pas ce qui lui arrive... D'habitude il n'aurait jamais manqué une occasion de me mettre à terre, et puis c'est quoi cette réaction ?! Pourquoi se fâche-t-il comme ça ? Aurais-je fais quelque chose de mal ?
Il se relève furieusement, les joues toujours teintées de rouge et se dirige rapidement vers les vestiaires.

« Uzumaki ! Le cours n'est pas terminé, tu ne peux laisser toute cette énergie juvénile dans ton corps ! Reviens !! Et viens montrer à ces idiots de la ville la force de la jeunesse et la ferveur de Konoha ! »

Malgré l'enthousiasme et les encouragements de Gaï-sensei, Naruto ne revient pas.
Le cours continu, je suis assez préoccupé à cause de mon meilleur ami. Depuis tout le temps que je le connais, jamais je ne l'ai vu dans cet état. En tout cas pas pour ce genre d'évènement anodin. Une fois les deux heures écoulées, je dois rester un petit peu plus longtemps car je suis de corvée de rangement aujourd'hui. Je peste contre le gars qui a rendu obligatoire les travaux de rangement et de nettoyage mais je fais ce que j'ai à faire rapidement avant de retourner dans les vestiaires. A peine y ai-je mis les pieds que les spots du gymnase s'éteignent dans un claquement sourd.
« L'art et la manière de pousser les gens dehors » : par la gardienne de Hinokôkô (火の高校, lycée du feu), Chiyo-baasan... pensé-je.
Je me change donc dans l'obscurité, les autre sont déjà partit depuis longtemps. Il a beau faire encore jour dehors, le ciel s'est tout de même beaucoup assombrit...

Le vent caresse doucement mon visage, l'air est frai et parfumé de ces odeurs de restaurants alentour. La brise tiède et humide de cette soirée d'été fait danser les mèches blondes de mes cheveux sur mon front. J'admire au loin les lumières scintillantes de la ville voisine et j'écoute son ronronnement sourd et lointain. Il fait lourd mais je me sens bien. Assis sur le toit de mon immeuble, j'ai enfin réussis à faire le vide. Je vais pouvoir songer à réfléchir paisiblement.
Je me redresse. Avance prudemment sur la pente du toit et d'un bond, rejoins la fenêtre de mon appartement. Je dîne, fais mes devoirs tant bien que mal et me couche. Je ne sais pas ce que je vais répondre à Sasuke demain, il est vrai que j'ai quelques doutes quant à mon orientation sexuelle... Mais je ne vois vraiment pas en quoi ça le regarde... Et puis pourquoi je devrais lui donner une réponse d'abord !? Je lui dois rien moi à ce mec, c'est juste un détraqué qui aime abuser des gens... Et moi... je suis un abruti qui fantasme sur ce détraqué !
Je secoue la tête nerveusement. Personne ne fantasme sur personne ! Il faut que j'arrête d'inventer des faits. Ce que je vois ou rêve c'est... Juste mon subconscient. Un subconscient ça sert à enregistrer des informations sans pour autant les révéler pas vrai ? Dans ce cas j'aimerais qu'il fasse son boulot ! Je veux que chaque choses concernant Sasuke soient fourrées là-dedans et ne plus en entendre parler ! Et puis il y a Kiba... Je suis un vrai crétin d'avoir réagi comme ça avec mon meilleur pote ! J'étais tellement obnubilé par la question de l'autre taré que lorsque je me suis retrouvé sur lui je me suis senti mal... Oui, MAL ! Rien de plus !!
L'obscurité de la pièce est soudain trahit par une légère lueur émergeant de ma fenêtre. Je me redresse afin de voir d'où elle provient, ayant déjà ma petite idée sur le sujet. Sans grande surprise, je m'aperçois que la chambre de Sasuke est allumée. Je m'apprête à me recoucher, motivé par la volonté d'oublié ce garçon. Mais soudain, j'entends un bruit sourd, lointain, je jette un deuxième coup d'œil et découvre avec stupéfaction le propriétaire de la chambre, maintenu fermement, face contre la vitre de sa fenêtre, par un homme. L'homme d'âge mur, surement son père, lui tient vigoureusement le bras derrière le dos dans une position s'avérant très douloureuse. Le bourreau hurle des phrases inaudibles depuis ma position, tandis que Sasuke semble souffrir le martyr. J'observe ce spectacle, médusé. Il m'est inconcevable que Sasuke Uchiwa, le garçon devant lequel je me suis si lamentablement écrasé il y a deux jours de cela, puisse se faire malmener d'une telle façon. L'homme, de sa main libre comprime la tête de Sasuke contre la vitre et s'approche de son oreille pour lui dire quelque chose. Mais la réponse de ce dernier, visiblement difficilement articulée, semble lui déplaire car, soudain, il retourne son fils et lui administre un coup au visage du revers de son poing. La puissance du geste est telle qu'elle renverse Sasuke, le faisant se retrouver à terre. L'homme se met à le rouer de coups tandis que son fils ne se défend nullement. Il se stoppe, regarde son rejeton de haut et lance une dernière phrase avant de s'en aller. Au même instant, la très belle femme que j'ai reconnu ce matin comme sa mère entre en trombe dans la chambre de son fils et se jette sur lui pour le relever. Puis elle semble lui demander si tout va bien. Mais Sasuke se libère violement de son emprise et sort, laissant une mère inquiète derrière lui.
Quelques secondes plus tard, j'aperçois le grand brun sortir de sa demeure et s'éloigner vers le parc. Sa démarche est lourde, lente, et à première vue douloureuse. Aussi je ne me sens pas de le laisser seul dans cet état et rester les bras croisés alors que j'ai assisté à toute la scène. Juste cette fois... juste celle-là et je n'adresse plus jamais la parole au brun. Je me lève d'un bond, attrape un pantalon et me dirige rapidement dans la salle de bain pour me saisir d'une trousse à pharmacie et sors.
Une fois dans le parc, je ne mets pas longtemps avant d'apercevoir cette longue silhouette s'affaler sur un banc public. Je m'approche doucement afin de ne pas l'effrayer. Et lorsque je suis assez près pour être sûr qu'il ait remarqué ma présence, je m'arrête, attendant sa réaction.

- Pourquoi es-tu là ? ... Lance-t-il en relevant à peine la tête.
- J-j'ai pensé que tu aurais peut-être besoin de ça. Dis-je en lui tendant la mallette de secours.
- ... Qu'est-ce que c'est ? Demande-t-il méfiant.
- Hein ? Ça ? Oh tu sais c'est la trousse de secours que l'on a reçus au collège après le brevet de secourisme, tu devrais aussi en av ...
- C'est pas ça !! Me coupe-t-il.
- ... !
- Ce n'est pas ce que je veux dire... Pourquoi est-ce que tu as ce machin sur toi ? ...
- Quoi tu n'en veux pas ? demandé-je innocemment.
- Ne te fou pas de moi... Tu ne vas pas me faire avaler que tu te balade tout le temps avec ça sur t... Arg !

Il agrippe soudainement son bras, gémissant. En y regardant de plus près, on peut distinguer un hématome ayant pris la forme de la poigne de son père. Cette grande tâche rouge foncé, tirant sur le bleu par certains endroits, marque la moitié de son avant-bras jusqu'à son poignet.

« Tsss... Il ne m'a pas loupé le vieux... Dit-il à voix basse comme pour lui-même. Donne-moi ça. »

Il me prend la mallette des mains et commence à se soigner grossièrement. Je laisse échapper un petit rire, amusé par sa maladresse.

- Si tu es là pour te foutre de moi je ne te retiens pas...
- Je ne partirais pas sans mon trousse à pharmacie ! Dis-je d'un ton narquois et faussement déterminé.
- Ce que t'es lourd !
- Qui est le plus lourd des deux franchement !?
- ...

Un long silence s'installe. J'aurais mieux fait de me taire... Ce n'est pas très judicieux de lancer des phrases de ce genre après ce qui a pu se passer ces derniers jours.
Il continue ses soins. Commence le bandage avant d'avoir désinfecté.

« Tu ne ferais pas mieux de passer de l'alcool avant ? »

Il se stoppe, attends quelques instant, semblant hésiter à je ne sais quelle tâche, et retire les bandes. Puis il porte son bras au visage avant de, les yeux clos, passer sa langue sur toute la longueur de sa plaie.

« Q-q-q-q... qu'est-ce que tu fou bordel ! Hurlé-je en le pointant du doigt, les joues en feu. »

Il continue sans prendre garde à mes vociférations.

- S-sasuke...
- La ferme ! Ta trousse est incomplète il n'y a pas de désinfectant !
- Ugh...

Je ravale ma salive, condamné à contempler ce spectacle gênant. Je le regarde lécher, sucer, lentement, délicatement... Je sens alors une chaleur étrange allumer mon bas ventre. Non pas celle de sous la douche, lorsque je me touche tout seul. Celle comme... comme cette fois-là... Lorsque l'on sortait de chez Shikamaru... Une chaleur qui fait battre mon cœur si fort que j'ai l'impression que tout mon corps bat à l'unisson avec lui.

- Sasuke ? ...
- Hn...
- Tu sais... Cette question que tu m'as posée ce matin...

Il suspend sa tâche.

- Quoi ? Tu as une réponse ?
- N-non... Je voulais savoir... Pourquoi... Pourquoi devrais-je te donner une réponse alors que tu ne m'as même pas dit pour toi ? ... Dis-je quelque peu hésitant.
- ... Tu veux savoir si j'aime les hommes ? ...

Voyant que je ne réponds pas, il baisse la tête et semble réfléchir.

- Hum...
- ...
- ... Non. Les pédés ça me dégoute...

See You Next Time...

Sachiki : Bon... Vous avez pu remarquer que ce chapitre est un petit peu plus long que les autres... Vous ferez preuve d'indulgence envers la pauvre petite créature démunie que je suis ? ... G.G
Lecteur 1 : Non va te faire foutre ! Encore heureux qu'il soit plus long vu le temps que t'as pris pour le pondre !!
Lecteur 2 : Ce sera 64 coups de fouets comme prévus !
Sachiki : Oui... TT___TT